dix-neuf juillet deux mille vingt-quatre;

aujourd'hui c'est jour de fatigue. jour de colère, jour de relâchement... la vie serait sincèrement plus facile et agréable si j'étais une poupée en porcelaine installée dans sa vitre à regarder le monde s'agiter par derrière la fenêtre. je m'ennuie beaucoup... mes amis me manquent et aujourd'hui c'est donc jour courbaturé ! j'ai dessiné des jolies choses dans mon carnet en attendant amine à son travail. après je suis partie en lui criant dessus dans la rue. jour banal. tout se mérite et encore plus ma contrariété. parfois je le regarde et je vois de la peine dans ses pupilles. comme si dieu l'avait abandonné? je vois toujours quelqu'un de perdu et qui a peur. amine a toujours peur de la vérité? que ce soit l'affirmer pour lui ou pour les autres. dans mes yeux c'est du mépris. du vide aussi. beaucoup de frustration et de dédain. parce que je suis une femme et que l'authenthicité sert mon existence en toute première ligne. mais je vois aussi quelqu'un qui me ressemble dans le noir de ses yeux. et c'est dans ces moments où je me dis que je l'aime, mais qu'il y aura des choses qui resteront déchirées pour toujours. bref, j'ai vécu plus lourd, plus long, différemment. je serais la seule propriétaire de ma destruction si j'en ai envie, ça restera la dernière chose qui m'appartiendra.

retour au sommaire